Hiro, rideur et héritier [finish]

Il était une fois un bébé. Ce petit bout de chou est né de l'union du ministre des Finances japonaises et d'une fleuriste. Le ministre considérait la fleuriste comme sa femme, mais il ne pouvait pas se marier pour le moment. Cependant, ils vivaient ensemble comme un véritable couple lorsqu'il le pouvait. Elle lui offrait un havre de paix en dehors du travail qu'il avait. La venue d'Hiro dans ce couple n'était que la concrétisation du bonheur qu'ils avaient tout deux. Toutefois, Hiro ne fut pas élevé par ses deux parents. Sa mère étant tombée rapidement malade à la naissance d'Hiro et son père lui en voulait. De ce fait, son père ne faisait que travailler et couchait avec d'autres femmes en se couvrant pour ne pas être découvert.

Hiro avait très peu de souvenirs de sa mère. Il n'avait qu'une brève sensation de nostalgie et son visage était flou. La raison étant qu'elle n'avait pu l'élever que jusqu'à l'âge de trois ans avant d'être complètement hospitalisé sans que son fils ne puisse être avec elle. Néanmoins, elle eut satisfaction sur diverses choses. Comme le fait que le ministre devra verser de l'argent sur un compte pour son fils qu'ils avaient eu ensemble et aussi le fait de l'élever. Hélas, le ministre avait menti sur ce dernier point et il ne l'élèvera pas. Elle demandait d'autres conditions qu'il acceptait. Une fois les modalités faites, le ministre confia aux parents de la fleuriste Hiro. Ils vivaient à Kyoto. Hiro rencontra alors pour la première fois ses beaux-parents. Tout deux vivaient dans un dojo que leur fille n'avait pas pu reprendre. Bien qu'il y ait peu de monde, ils espéraient un jour pouvoir perpétuer cet art millénaire japonais.

Hiro grandissait alors à Kyoto auprès de ses grands-parents. Son grand-père bien qu'âgé, lui enseigna l'art du Kendo comme il l'avait fait pour sa fille. Sa grand-mère en revanche, lui enseigna l'art de la décoration florale et d'autres choses. Hélas, Hiro voulait une mère, mais on ne pouvait rien pour lui. Son père l'avait complètement renier hormis pour les promesses faites envers lui part sa mère. Il avait d'ailleurs laissé tout ce qu'il pouvait aux grands-parents afin qu'il ne vienne pas le voir.

Des années avaient passé et Hiro avait grandi. De l'état de petit garçon de trois ans, il était devenu un adolescent âgé de quinze ans. Son grand-père avait fait en sorte de lui enseigner à coup de bokken l'art du kendo et cela avait été vraiment difficile, car il était doué, mais son grand-père faisait des erreurs dû à son âgé avancé. De ce fait Hiro s'était montré parfois arrogant, mais ce n'était pas grand-chose comparé à maintenant. La raison ? Il avait découvert qui était son père et il comptait bien le voir afin qu'il l'accepte en tant que fils. Malheureusement, lorsqu'il était allé le voir en ayant appelé un taxi volant, celui-ci le regardait avec un désintérêt des plus total avant qu'il ne demande à l'un de ses gardes du corps de le renvoyer chez lui. Hiro s'était montré insistant au point de recevoir un violent coup de poing sur le ventre.

Ayant entendu parlé de rollers, Hiro s'était décidé de s'y mettre et d'embêter le gouvernement. Tout cela afin d'embêter son père. Kamiya n'était pas non plus idiot au point de ne faire que cela. Il passa ses diplômes, eut des aventures sans engagement et ré-ouvrit le magasin de fleur de sa mère. Il ne fit pas tout cela du jour au lendemain. Quelques années étaient passées. Quatre ans pour être exact. Hiro avait suivi avec attention tout ce qui concernait le riding. La raison étant qu'il comptait un jour ou l'autre montrer ce qu'il sait faire et rejoindre un groupe. Mais pour l'heure, il ne fait que s'entraîner durant son temps libre afin d'être meilleur et de pouvoir utiliser son bokken ou katana. Il eut aussi un autre drame. Kamiya apprit la mort de ses grands-parents. Il organisa alors les funérailles et pu lire la lettre reçue du notaire à son effet. En la lisant, il eut l'accès à un compte à part où de l'argent fructifiait au point qu'il était assez riche pour ne pas travailler de sa vie. La suite de la lettre lui signalait aussi qu'il avait un accès illimité à un appart qu'il lui est désigné et qu'il hérita du dojo.

Trop de choses venaient d'arriver durant ses quatre ans. Il avait perdu sa famille, hérité de beaucoup de choses et tout ce qu'il se passait sur le riding l'inquiétait. Que ce soit les affaires avec les armes blanches, le souci des clans ou le fait qu'il ai mis une interdiction pour le Street riding en plus du couvre-feu. Quoi qu'il en soit, après les funérailles et remît de tout ce qu'il avait pu comprendre ou lire, il se remit à son travail en tant qu'aide fleuriste. Car oui, il a ré-ouvert le magasin, mais il n'était que le propriétaire, il n'était pas un commercial. De ce fait, il n'y travaillait qu'en tant que simple aide.

Hiro se concentrait plus sur le fait de restaurer le dojo et l'entraînement qui allait avec, en plus de son entraînement au riding. Deux années s'écoulaient et rien ne changea pour lui, hormis le fait qu'il reste discret sur le fait qu'il ride. Il avait toujours à sa ceinture son bokken et son katana lorsqu'il sort. Et lorsqu'il ne les porte pas, ils ne sont jamais bien loin. Âgé de 21 ans, Kamiya aura des décisions à prendre très bientôt...